Château de Petite Somme
Une Histoire BrèveHistorique du Château de Petite Somme
Le document le plus ancien que nous ayons retrouvé relatif à l’histoire du château date du 11ème siècle. En 1065, Gonzelon de Montaigu, le propriétaire de l’époque pilla la propriété d’un certain abbé de Saint-Hubert. A sa mort, sa veuve désira racheter les atrocités de son mari et offrit le château ainsi que ses sujets à l´abbé de Saint-Hubert.
Dès lors, l´endroit appartint à l´évêque de Liège. Plus tard toujours au 11ème siècle le château joua un rôle dans la défense du territoire. Au début du 14ème siècle, Jean de Bohême ajouta une tour au château, lui permettant ainsi de prendre part à la stratégie défensive du Nord du Luxembourg.
De 1461 à 1774 le château devint la propriété de la famille Hamal, pour ensuite passer aux mains de plusieurs familles aristocratiques originaires du Bénélux mais aussi d’ailleurs, comme la famille Favereau. Il ne reste plus rien de l’édifice original. Le Seigneur Charles de Favereau démolit ce qui servit de résidence à la famille Hamal et reconstruisit une maison de campagne en briques sur ses fondations. Le château demeura propriété de la famille Favereau jusqu´en 1877, date à laquelle Louise Marie Eulalie, parente du Baron Victor-Albert Favereau, hérita du château. Les nouveaux propriétaires démolirent la demeure en briques de Charles de Favereau et en 1888 érigèrent le château actuel dans un style néo-gothique. Tout ce qui reste des anciens bâtiments de la propriété sont quelques dépendances extérieures ainsi qu´un portique en ogive avec les blasons des familles de Hamal et de Grane. A cette époque de nombreux arbres de la propriété ont été abattus.
Durant la première guerre mondiale, la famille de Vaux utilisa le château comme hôpital pour soigner les blessés. Durant les combats, nombreux villageois se réfugièrent dans le château après la destruction de leurs maisons. Quelques dépendances du château furent également brûlées. Pendant la deuxième guerre mondiale, lors de l’offensive von Rundstedt, les soldats américains occupèrent le château. A ce moment-là, de nombreux résistants en opération dans les environs moururent à l´intérieur et aux alentours du château. Le comte Charles de Jourda mourut en 1946, et le château avec ses 400 acres de forêt fut vendu. De 1948 à 1949, un groupe de philanthropes transformèrent le site en centre de vacances et de repos pour enfants handicapés et étudiants. On y trouvait une auberge de jeunesse, une aire de camping, un hôtel et un restaurant
Le Château fut vendu en 1975 à Serge Fransevitch, propriétaire d´un bureau de courtage à Bruxelles. Par la suite le château resta inoccupé pendant 5 ans. En 1979 ISKCON l´acheta et commença les travaux de rénovation.
ISKCON
Société internationale pour la conscience de KrishnaLa communauté de Radhadesh
‘Radhadesh’ est une communauté spirituelle fondée en 1979, basée au Château de Petite Somme, bâtisse datant du 19ème siècle. Le château et ses dépendances sont répartis sur plus de 47 hectares, avec pâturages et forêts superbes. Une centaine de personnes vivent au sein de la communauté. Radhadesh, le principal centre ISKCON du Bénélux, est une association sans but lucratif (a.s.b.l. / v.z.w). Elle est administrée démocratiquement par un conseil général. Le mot “Hindouisme” est un terme général utilisé pour désigner la culture religieuse de l’Inde dans son ensemble, mais n’appartient pas au vocabulaire originel des Hindous. En effet, le terme “Hindouisme” a été introduit par les Perses qui indiquaient ainsi la culture des indigènes habitant au delà de l’Indus (rivière actuellement située au Pakistan). L’Hindouisme de ce fait se décline en traditions variées.
Le Vaisnavisme à travers le monde
La tradition à laquelle ISKCON appartient s’appelle le Vaishnavisme, et représente une branche importante de l’Hindouisme. Les Vaishnavas sont dévots de Krishna (ou de Ses émanations originelles). Selon le 1996 Britannica Book of the Year, il y a environ 560 millions de Vaishnavas dans le monde. C’est le Vaishnavisme qui réunit le plus grand nombre de fidèles parmi les différentes confessions de l’Inde. Les Vaishnavas proviennent d’origines très variées et pratiquent leur foi à des degrés divers. Les préceptes et pratiques adoptées par ISKCON proviennent des enseignements et écrits de Sri Chaitanya, saint et réformateur du 15ème siècle. Sri Chaitanya est à l’origine d’un impressionnant mouvement à caractère dévotionnel qui débuta dans sa province d’origine au Bengale, et qui se répandit à travers toute l’Inde. En tant que réformateur, il s’opposa fermement au sectarisme, plus particulièrement au système des castes. Sous sa direction, des centaines d’écrits philosophiques furent compilés. Il incita et exhorta tout un chacun à pratiquer le chant des saints noms de Dieu sous la forme du maha-mantra afin de rétablir sa relation d’amour avec Dieu. Les disciples de Sri Chaitanya sont également connus sous le nom de Gaudiya Vaishnavas Nombre d’érudits hindous suivirent les traces de Sri Chaitanya, entre autres, au 19ème siècle, le théologien hors pair Bhaktivinoda Thakura qui révéla la conscience de Krishna à une audience plus moderne. Le fils de Bhaktivinoda, Bhaktisiddhanta Saraswati, a, quant à lui, été le maître spirituel de Srila Prabhupada (le fondateur d’ISKCON), et l’encouragea à propager la conscience de Krishna dans le monde occidental.
ISKCON
Srila Prabhupada fonda ISKCON en 1966. La plupart des membres appartenant à ISKCON pratiquent la conscience de Krishna chez eux, vivent et travaillent dans la société, visitant le temple proche de leur domicile à l’occasion de festivals ou d’autres festivités. La société ISKCON compte des centres dans pratiquement tous les pays et dans chaque ville importante. Elle se consacre à la propagation du savoir spirituel. En 1970 Srila Prabhupada forma le GBC afin de le seconder dans la gestion d’ISKCON. Se réunissant régulièrement une fois par année, les membres du GBC continuent aujourd’hui encore à énoncer les lignes directrices générales de l’administration de la société. Les décisions sont votées démocratiquement, en consultation avec les dirigeants locaux.
Pour une liste complète des centres ISKCON à travers le monde : www.iskcon.com.
Srila Prabhupada
Le fondateur d’ISKCONSrila Prabhupada (1896-1977) est le fondateur – acharya de ISKCON.
Srila Prabhupada est né à Calcutta, en Inde. Il étudia à l’école sous le régime colonial et finit par rejoindre l’université dans la faculté de chimie. Il devînt ensuite un militant fervent dans le mouvement indépendantiste dirigé par Gandhi. Afin de marquer son adhésion à la cause, il se vêtit d’un tissu blanc tissé à la main en Inde et refusât son diplôme décerné par le régime colonial. À l’âge de 22 ans, il démarra un commerce pharmaceutique pour soutenir sa famille. En 1922, à Calcutta, il rencontra son maître spirituel Bhaktisiddhanta Saraswati et prit l’ initiation en 1932. En 1936, Srila Prabhupada Bhaktisiddhanta écrivît pour demander comment il pouvait se rendre utile. Srila Prabhupada reçu la réponse suivante: « répandre la conscience de Krishna dans les pays anglophones ». Cette déclaration fut la dernière de Bhaktisiddhanta qui mourut fort peu de temps après. Celle-ci marquât si profondément Srila Prabhupada qu’il la considéra comme représentant le but ultime de sa vie.
De fait, Srila Prabhupada écrivît un commentaire en anglais de la Bhagavad Gita tout en aidant et en collaborant avec la mission de Bhaktisiddhanta (Gaudiya Matha). Pendant la seconde guerre mondiale, en 1944, Srila Prabhupada commençât la publication d’un magazine, « Retour au divin » traduisible en Français par « Retour à Dieu. » Il était à la fois le seul écrivain, le seul rédacteur et le seul correcteur d’épreuves. Tout en vérifiant lui-même la mise en page, il fut également l’un des vendeurs. En 1950, Srila Prabhupada se retirât du monde du travail pour se consacrer entièrement à ses études et à l’écriture. Dès 1959, il embrassât l’ordre des renonçants à la vie profane (sannyasa) et commencât la compilation de son oeuvre-maîtresse, la version anglaise et les commentaires duSrimad Bhagavatam. Travaillant seul, il achetât le livre et récoltât des fonds tout en s’organisant pour pouvoir en terminer l’impression. En quelques années, il finît en trois volumes, le premier des douze chants qui composent le Srimad Bhagavatam. Il a vendu les livres lui-même ou via l’intermédiaire de distributeurs dans les grandes villes indiennes. En 1965, ‘âgé de 69 ans, Srila Prabhupada s’embarqua pour l’Amérique afin de partager sa connaissance de la tradition Vaishnava, et entre 1966 et 1968, divers temples s’ouvrirent dans plusieurs villes aux USA. Le premier festival traditionnel de Ratha yatra, dont Srila Prabhupada s’inspira des jeux de son enfance, eut lieu en 1967 à San Francisco. De 1971 à 1977, grâce à ses étudiants et à Srila Prabhupada, ISKCON fut développé pour respecter les dimensions d’une organisation internationale. Des temples, fermes, restaurants furent mis en place, sans oublier l’Institut Bhaktivedanta et « Food for Life » ou « nourriture sans frontières » .
Entre 1966 et 1977, Srila Prabhupada fit 14 fois le tour de la terre, où les six continents purent bénéficier de ses conférences. Malgré un emploi du temps des plus chargé, il fût un écrivain prolifique. Ses livres sont une véritable bibliothèque sur le thème de la culture, la religion et la philosophie védique. Ses écrits ont été traduits dans plus de 50 langues et sa maison d’édition (le Bhaktivedanta Book Trust ) est devenu le plus important éditeur dans le domaine de la religion et de la philosophie hindoue.
Plus d’informations sur: www.founderacharya.com
Audio lectures: prabhupada.krishna.com/audio
philosophie
Valuers
Les Vaishnavas partent du principe que les activités influencent l’état d’esprit de celui qui les accomplit. On pourra donc élever le niveau de sa conscience en choisissant la nature de ses activités. L’action sera alors considérée comme spirituelle si elle contribue à purifier la conscience et à l’accompagner vers Dieu.
Dans cette perspective, on comprendra ces règles non pas comme des restrictions mais plutôt comme des “principes régulateurs libérateurs”, autrement dit un dispositif nous permettant d’avancer dans une recherche de développement personnel et de conscience spirituelle.
Les quatre règles directrices fondamentales :
- Propreté : du corps, du mental et de l’âme
- Miséricorde : Afin de secourir autrui (matériellement aussi bien que spirituellement)
- Austérité : Acquérir seulement ce dont on a besoin, sans convoitise et sans commettre de violence
- Véracité : Une attitude honnête est le meilleur gage de succès
Les Vedas
Selon la tradition, le grand sage Vyasa compila les Vedas il y a 5,000 ans. Ils furent divisés et classés en Samhitas (Rig Veda, Sama Veda, Yajur Veda, etAtharva Veda), en Brahmanas, en Aranyakas, en Sutras, en Puranas et en Upanishads. Les textes védiques renferment des informations sur des sujets très variés, entre autres sur le développement spirituel, la médecine, l’agriculture, l’astrologie et l’organisation gouvernementale.
Les Vedas n’ont pas tous pu résister au temps, et les principaux encore disponibles sont :
La Bhagavad-gita
Récitée par Krishna il y a 5000 ans, la Bhagavad-gita est à la source même de la philosophie vaishnava et contient l’essence de la sagesse védique de l’Inde.
La Bhagavad-gita évoque un dialogue entre Krishna et Arjuna, quelques instants avant le début des hostilités d’une guerre dévastatrice. Arjuna renonce à son devoir de guerrier, décide de ne pas combattre, et pose à Krishna des questions sur le sens de la vie et de la mort.
Les sujets traités:
- Le processus permettant d’atteindre paix et bonheur durables.
- La distinction entre le corps, l’âme et la conscience.
- Les bienfaits du yoga et de la méditation.
- La valeur de la connaissance et de l’action désintéressée.
- La Bhagavad-gita représente l’essence de la sagesse spirituelle indienne, traitant des questions fondamentales sur lesquelles se penchent les philosophes depuis toujours.
Le Srimad-Bhagavatam
Inspiré à exposer la quintessence du savoir védique sous la forme du Srimad-Bhagavatam, classique de la littérature indienne, Vyasa a écrit cette épopée qui aborde tous les champs de la connaissance humaine. Symboliquement représenté comme « le fruit mûr » de l’arbre de la connaissance védique, leSrimad-Bhagavatam est en effet l’ouvrage le plus complet et le plus notoire de toute la littérature védique. Il est intéressant de remarquer que le Srimad-Bhagavatam, s’adressant à un public averti et donc préoccupé par son développement spirituel, déclare dès le début de pas traiter de sujets religieux sectaires ou temporels, ni de se perdre en conjectures philosophiques.
Le Mahabharata
Le Mahabharata, un des grands récits épiques de l’histoire du monde, a été interprété de trois manières majeures.
En tant que récit : une famille royale engagée dans une guerre fratricide. A ce niveau, le Mahabharata décrit la valeur de qualités telles que le courage héroïque et la sainteté. Du point de vue éthique, cette guerre met en évidence la dualité de la vie, perçue comme un conflit permanent entre le bien et le mal, la justice et l’injustice, ce qui est correct et ce qui ne l’est pas. Spirituellement, le récit se focalise sur le combat entre le moi inférieur et le moi supérieur, c’est-à-dire entre les aspirations spirituelles de l’homme et les exigences du corps, du mental, de l’intelligence et de l’ego.
Réincarnation
Réincarnation (littéralement : “être de nouveau dans la chair”) est le processus par lequel l’âme voyage d’un corps à un autre dans une succession de vies. La littérature védique décrit dans le détail le phénomène de la réincarnation, plus particulièrement dans laBhagavad-gita. De même qu’on se défait d’un vêtement usé pour en revêtir un neuf, l’âme abandonne l’ancien corps devenu inutile pour en prendre un nouveau. — Bhagavad-gita 2.22
On y apprend que ce changement de corps successif est semblable à l’expérience de la croissance de ce corps même : il passe de l’état de bébé à celui d’enfant, puis de jeune adulte et enfin de vieillard. Aussi naturellement que nous vivons ces étapes, nous changeons de corps au moment de la mort. Il est aussi décrit que celui qui trouve la paix intérieure en comprenant cette vérité et en réalisant son identité d’hôte à l’intérieur de “la ville-de-son-corps” n’est plus perturbé par les transformations de ce corps et atteint la paix véritable. Mais puisque l’âme est éternelle, ce processus de réincarnations continuera sans discontinuer si on n’y met pas fin. L’enseignement issu de la tradition vaishnava à ce sujet nous informe que le cycle des réincarnations doit être rompu. Perpétuer cet emprisonnement dans e cycle des naissances, des morts et de renaissances n’a pas de sens. La libération dont nous parlons signifie donc l’affranchissement de ce cycle infernal. Le processus de la conscience de Krishna promet d’atteindre la libération des difficultés naturelles, et à atteindre une vie spirituelle éternelle. Nombreuses traditions de par le monde partagent cette foi en la réincarnation, spécialement en Orient, comme le Bouddhisme, l’Hindouisme et le Taoïsme. Tout comme nous connaissons des milliers de rêves dans cette vie, elle-même ne représente qu’une vie parmi plusieurs milliers d’autres dans lesquelles nous entrons, poussés à l’origine depuis un autre genre de vie, plus réelle… et vers laquelle nous retournons après la mort. Notre vie n’est rien d’autre qu’un des rêves issus de cette vie réelle, sans fin, jusqu’à la tout dernière, le vraie vie de Dieu. — Comte Léon Tolstoï
Karma
“Karma” signifie “activité.” La loi du karma est la loi naturelle régissant les actions et leurs réactions. En physique, la loi de Newton l’exprime ainsi : “Tout corps A exerçant une force sur un corps B subit une force d’intensité égale, de même direction mais de sens opposé, exercée par le corps B.” — Traités de physique
Notons ici que l’âme spirituelle est naturellement pur. Si un individu subit un karma négatif, cela ne signifie pas qu’il soit quelqu’un de mauvais. Il faut souligner que les réactions karmiques sont temporaires. Les réactions que nous ressentons maintenant évolueront dans le futur. Non seulement les réactions karmiques ne durent pas, mais il est possible de changer son karma, et même de s’en débarrasser une fois pour toutes. Le karma, le bon comme le mauvais, génère un cycle d’actions et de réactions qui enchaîne leur auteur. Aussi longtemps que l’on participera à ce cycle, on connaîtra joies et peines. La tradition vaisnava nous enseigne la méthode pour rompre ce cycle et ainsi gagner la liberté et le bonheur véritable. Dans la tradition vaisnava, le concept de réincarnation est intimement lié à réincarnation.
Cérémonies Védiques
La plupart des communautés proposent des cérémonies spécialement conçues pour célébrer les différentes étapes de la vie. La tradition hindoue n’y fait pas exception et en compte un grand nombre. Vous trouverez un peu plus bas une liste des principales cérémonies.
Bienfaits
Ces cérémonies nous aident en :
- Sanctifiant l’atmosphère et les relations entre les êtres.
- Accroissant les actes favorables
- Eliminant le mauvais “Karma” et en purifiant le corps, le mental et l’âme.
- Aplanissant les difficultés sur le chemin spirituel
- Procurant l’aide nécessaire à la concentration lors de processus spirituels, tel que le chant de mantras sacrés.
- Apportant un soutien aussi bien socialement, que culturellement et spirituellement, en vue de l’élévation de la qualité de la vie.
- On accomplit ces cérémonies autant pour le bien-être de l’individu que pour celui de la famille, qui peuvent se dérouler chez soi ou alors au temple. Le mariage est considéré comme étant la première et la plus importante, puisque de l’union du mari et de la femme naît la famille.
Types
- Cérémonie du mariage
- Cérémonie dite du « nom »
- Cérémonie dite des “premières céréales” (au moment où, pour la première fois, un petit enfant mange des céréales)
- Cérémonie célébrant l’aménagement dans une nouvelle maison
- Cérémonie invoquant de bons augures
- Pour le déroulement de ces cérémonies, Radhadesh dispose d’emplacements pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes, et le restaurant peut lui aussi proposer un délicieux repas après la cérémonie à tous les participants.
Végétarisme
L’alimentation joue un rôle de premier ordre dans la culture védique, où la cuisine est considérée comme un art. Puisque les Vaisnavas sont naturellement végétariens et que leur culture trouve son origine en Orient, leur cuisine comprend une multitude de repas lacto-végétariens, épicés aux multiples saveurs. A l’instar de beaucoup d’autres cultures, la cuisine prend une part importante dans l’hospitalité vaisnava. Tout ceux qui ont déjà visité un temple vaisnava, spécialement pendant un festival, auront pu s’en rendre compte. Srila Prabhupada, le Fondateur d’ISKCON, adorait lui aussi cuisiner. Il avait l’habitude d’utiliser ses talents multiples à la préparation de mets délicieux destinés à ses hôtes, et à l’enseignement de l’art culinaire
Krishna
“Krishna” est un des noms utilisés par les Vaishnavas pour désigner Dieu. En sanskrit il signifie “la personne la plus attirante”. Selon la tradition vaishnava, Dieu est le Créateur de l’univers et est connu dans les autres cultures comme Allah, Jehovah, Jahweh, ou Ek Onkar.
Les Vaishnavas nomment également Krishna “Bhagavan”, ou “celui qui possède pleinement toutes les opulences (c’est-à-dire la fortune, la beauté, la renommée, la puissance, la sagesse et le renoncement).